SCPI et SIIC : un investissement pour qui ?

Et si vous diversifiez votre portefeuille pierre-papier au moyen de ces deux véhicules de placement : les SCPI et les SIIC ? Vous investissez dans l’immobilier sous forme de parts de sociétés et vous percevez des dividendes sans les contraintes de la gestion locative. De plus, étant du “papier”, ces actifs peuvent être souscrits à moindre coût et sont plus liquides que l’immobilier physique. Malgré ces points communs, SCPI et SIIC se distinguent chacune à leurs caractéristiques respectives, ce qui les destine à différents profils d'investisseurs.

 

Les SCPI : pour les investisseurs prudents et ayant un horizon long terme

Les sociétés civiles de placement immobilier sont constituées d’un grand nombre d’immeubles de différentes typologies et réparties en France, ainsi qu’en Europe pour les plus récentes d’entre elles. Ces immeubles ne sont pas cotés et leur valeur est fonction du marché immobilier. De ce fait, la volatilité et les risques sont relativement peu élevés, tandis que la durée de détention est d’au moins 8 ans. Ce placement est donc adapté à l’investisseur qui est à la recherche de stabilité et de rendement, tout en étant prêt à s’engager sur une longue durée afin de tirer profit de tous ses avantages.

Parmi les points forts de la SCPI : un taux de distribution élevé et stable, de l’ordre de 4.55% par an, un marché immobilier dynamique, des actifs à forte demande locative répartis dans différents secteurs d’activité. Les SCPI sont constituées de trois catégories à vocation différentes : les SCPI fiscales (pour réduire l’impôt sur le revenu), les SCPI de rendement (qui ciblent des taux de distribution élevés) et les SCPI de plus-value (qui génèrent de la croissance et des gains à la revente). À cela s’ajoutent de multiples approches financières et patrimoniales pouvant être mises en œuvre afin d’affiner la stratégie personnalisée de l’investisseur.

Parmi les points d’attention : une plus faible liquidité comparée aux SIIC, des frais élevés (de souscription et de gestion).

 

Les SIIC ou foncières cotées : pour les investisseurs à l’affût d’opportunités

Les SIIC, dites foncières cotées, sont aussi des parts de sociétés, mais qui sont cotées en bourse. C’est pourquoi, elles sont considérées comme des actions et par conséquent, plus exposées aux risques liés au marché du public equity. Ainsi, ces classes d’actifs s’adressent aux investisseurs ayant un niveau de tolérance aux risques plus élevé et un horizon de placement court (ce que nous expliquerons plus bas).

Les avantages des SIIC : une très forte capitalisation et une large zone d’intervention à l’international. Puisqu’elles sont des actions cotées, elles sont plus liquides que les SCPI et la revente peut s’effectuer en seulement quelques heures – tandis que celle des parts de SCPI peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les SIIC l’emportent également au niveau des frais. Par ailleurs, l’investisseur jouit à la fois des points forts de l’immobilier d’une part, et de ceux des performances boursières, d’autre part.

Les SIIC ont cependant leur lot d’inconvénients : elles exposent l'investisseur à un risque élevé de perte en capital du fait de leur volatilité. La valeur des actions des SIIC est susceptible de fluctuer fortement en fonction de l'évolution des marchés.

 

Quel placement choisir ?

L’un ou l’autre de ces placements se distingue par son accessibilité financière : tout individu peut donc y souscrire, en tenant toutefois compte des points susmentionnés qui doivent être considérés en fonction du profil d’investisseur. Néanmoins, la diversification est possible, voire recommandée.

Pour cela, l’accompagnement d’un conseiller en gestion de patrimoine pourrait s’avérer profitable : vous lui confiez non seulement l’analyse de votre propre profil, mais aussi le choix des actifs à souscrire et leur répartition dans votre portefeuille.

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