Le coût de l’immobilier demeure encore aujourd’hui abordable dans les villes moyennes qui regorgent encore de nombreuses opportunités. De plus, ces dernières commencent également à développer des quartiers écologiques qui attirent de plus en plus, en raison de la qualité de vie et de l’environnement.
Par ailleurs, à la suite de certaines mutations de 2020 par rapport à la pandémie, de plus en plus de ménages songent à intégrer les régions plus calmes, moins denses et moins peuplées. On observe d’ailleurs une certaine transition rurale avec la migration de la population vers ces villes. Toujours est-il que la demande locative y est bel et bien présente : il suffit alors de savoir réunir tous les bons ingrédients pour ficeler son investissement locatif et réaliser les meilleurs rendements.
Ces villes moyennes appartiennent généralement à la zone B1 et celle-ci est éligible à la loi Pinel. Rappelons que les deux autres zones Pinel sont les zones A Bis (Paris et les communes de la région Île-de-France) et A (les grandes agglomérations où la demande locative est bien présente). Ce tracé a été réalisé par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
La zone B2 est celle des villes de moins de 150 000 habitants, tandis que la zone C correspond au reste du territoire. C’est pourquoi, conformément à la politique de logement et de redynamisation des communes, les villes qui y sont classées ne peuvent être éligibles au dispositif Pinel.
Cependant, à noter qu’avec l’évolution démographique, générant une augmentation de la tension locative, certaines communes de la zone B2 migrent vers la zone B1 et deviennent ainsi ouvertes à l’investissement Pinel. Important donc de toujours se renseigner sur ces mutations en se rendant sur les sites des services publics officiels, ou encore en vérifiant l’éligibilité pour chacune de ces villes où vous souhaitez investir en effectuant des simulations instantanées. Celles-ci sont effectuées à partir d’outils électroniques disponibles en ligne, ouverts au grand public.
Si vous résidez dans une grande ville, il serait préférable d’investir à proximité de votre lieu de résidence et donc d’opter pour les grandes agglomérations. La majorité des investisseurs se tournent vers les promoteurs et donc vers les programmes proposés par ces derniers. Le coût de l’acquisition sera ainsi plus élevé, ce que vous répercuterez sur les loyers afin d’atteindre une certaine rentabilité. Or, ces derniers sont règlementés et plafonnés.
Ainsi, peu importe le choix de la commune : il vaut plutôt mieux miser sur la qualité de l’immobilier et les atouts du quartier dans lequel il sera construit. Privilégiez des petites surfaces qui sont plus faciles à mettre en location – un T1 ou un T2 – et dont les loyers ne seront pas aussi élevés que ceux des grands appartements ou des maisons individuelles.
En ce qui concerne le quartier, analysez la demande locale, de même que les points forts avant d’opter pour celui qui répond le plus à vos objectifs.